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Edito
Tout d?abord un grand merci à tous ceux qui nous ont apporté leur marque de soutien lors de la sortie du premier numéro de Vent Sud. En effet, Vous êtes nombreux à nous avoir fait part de vos remarques, vos idées, vos encouragements, vos critiques aussi. Alors, soyez encore les complices d?une revue appelée à se bonifier tel un bon vin en continuant à nous écrire (voir le courrier des lecteurs en page 4). Avec ce deuxième numéro, Vent Sud vous amène? en 121 avant J.-C. ! À cette époque, les Romains en ont assez des Gaulois si peu enclins à la paix. Alors, ils décident de coloniser leur territoire avec la première voie construite en dehors de Rome : la Via Domitia. Ce chantier d?une inimaginable ampleur va marquer profondément notre région et laisser des traces indélébiles. Les sites d?Ambrussum, l?oppidum d?Ensérune, la voie découverte en plein c?ur de Narbonne? en sont quelques exemples. Aujourd?hui, on est frappé par la rectitude de cette voie qui inspira les tracés de l?autoroute et du TGV. La Via Domitia traverse ainsi la région de part en part de Beaucaire, dans le Gard, au Perthus, en Pyrénées-Orientales, en passant par Nîmes, Béziers, Narbonne?et permet au voyageur de découvrir, sur près de 250 km, une variété de paysages incomparable et une richesse de patrimoine culturel unique. Alors, suivez le guide pour une traversée du Languedoc-Roussillon à travers deux millénaires !
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Itinéraires
NÎMES, ville insolite
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Le vacancier parti à la découverte de Nîmes en reviendra très probablement avec les souvenirs impérissables de ses arènes, sa Maison Carrée, la fraîcheur verte méditerranéenne de ses Jardins de la Fontaine et, bien sûr, sa chaleur festive nocturne. Tour à tour presque effacée et exultante à l'excès, Nemausus conserve les trésors de son passé? mais en dévoile toujours plus à qui sait regarder et écouter l??il et l?oreille en coin ! |
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De l?Aubrac aux Cévennes : Sur les chemins de la transhumance
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Après de longs mois de torpeur, le printemps sonne le réveil de la campagne lozérienne. Dans les fermes, l?agitation grandit. C?est la période du vêlage. Les petits veaux devront bientôt déployer toutes leurs forces pour atteindre les estives. Ces grands espaces se méritent. Les vaches arpenteront des heures durant les chemins pour les atteindre. Une goutte d?eau comparée à la longue traversée des Cévennes qui attendait autrefois les moutons originaires du Bas Languedoc. |
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Dossier Cévennes
Via Domitia : Sous nos pas, 2 000 ans d?histoire...
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Première voie construite hors de Rome, la Via Domitia a longtemps été négligée, oubliée, et partiellement détruite? Depuis 1985, une association qui porte son nom tente de la faire revivre. Entre passé et présent, quelques itinéraires de découverte, de Beaucaire à Panissars. |
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Mas des Tourelles : Arômes antiques en terres languedociennes
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Planté à moins de trois bornes milliaires de la Via Domitia au beau milieu des pins et des cyprès qui, à longueur d?année, diffusent leurs fragrances boisées, le Mas des Tourelles cultive et perpétue la tradition ancestrale de la viticulture romaine. Le voyageur curieux peut donc circuler, il y a tout à voir? |
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Vestiges : Ambrussum, prochain arrêt...
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Une voie pavée aux profondes ornières qui sillonne une colline dévorée par la garrigue, un soubassement de rempart pré-romain cerclé de tours, une arche dés?uvrée qui semble suspendue dans le temps? Malgré la disparité de son paysage et de son patrimoine culturel, Ambrussum rassemble et conserve jalousement ses vestiges. Tant et si bien que le site devrait se voir valoriser par de vastes projets d'aménagement. |
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Narbonne : La ?première fille de Rome? fête la Via
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Chaque année, pour commémorer ?Dame Ermengarde?, ses vertus, son esprit et son sens très poussé de la fête, la ville de Narbonne nous transporte au XIIe siècle et nous convie à festoyer grassement en ses rues. Musiques, couleurs, bruits, flaveurs... tout y est fidèlement reconstitué, en lieu et place de la Via Domitia. |
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Via Domitia en Pyrénées-Orientales : Du concentré de siècles !
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Pour vos ballades dans les Pyrénées-Orientales, deux lieux tout frais sortis des fouilles, qui témoignent de l'histoire mouvementée de notre région. Des endroits qui demandent au promeneur un peu d'imagination, mais n'est-ce pas le cas dès qu'on se penche sur les vestiges des siècles passés ? En tout cas, un gros travail de réhabilitation et d'aménagement a été fourni ces dernières années, qui rendent les ballades absolument exceptionnelles, riches de sensations. |
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Tentation
Franck Putelat, ?La Barbacane? à Carcassonne :
Une quête des sens en bastide Saint-Louis
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Parce qu'il a gardé de son Jura natal, l'humilité des montagnards, Franck Putelat, le chef étoilé de l'Hôtel de la Cité à Carcassonne, reste un personnage atypique de la gastronomie. Malgré les affres de la gestion d'une brigade de 40 personnes, c'est avec la même curiosité qu'il va à la rencontre de ces artisans en quête d'excellence au gré des marchés alentour, son Bocuse d?Argent en poche. |
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Olives : La saga du diamant vert
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On lui confère des vertus magiques. Voire miraculeuses. Car, depuis que Dieu envoya à Noé, perdu sur son arche, une colombe avec une branche d'olivier en signe de réconciliation, on raconte que l'arbre apporterait sur terre paix et sérénité. |
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Gîte d'hôte
Bastide ?Les Aliberts? : L?art de recevoir en Minervois
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Au c?ur de l?arrière-pays sauvage et escarpé de l?Hérault, la bastide Les Aliberts,
gîte d?hôtes de renom, coule des jours heureux face à l?horizon bleuté des vignes
environnantes du Minervois. Un véritable petit coin de paradis que Monique et
Pascal Bourgogne aiment à partager en toute convivialité avec leurs hôtes de passage. |
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Portrait
Marie Sara : le retour de la belle Amazone
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Destin exceptionnel que celui de cette fragile adolescente parisienne, issue d?un milieu d?artistes de théâtre et petite-fille d?un gitan qui, à force de courage et d?obstination, devint un matador célèbre dans un milieu sans compromissions. Un milieu d?hommes où être femme et de surcroît française constitue un double handicap. Mais c?était sans compter sur une vocation chevillée au corps qui naquit un après-midi de juillet, où elle assistait, à 14 ans, à sa première corrida à cheval dans les arènes de Méjannes. Encore une affaire de destin ou de rencontres? Et tout au long du parcours de Marie Sara, les rencontres décisives n?ont pas manqué. Comme celle avec Simon Casas, qui lui offrit de débuter le long apprentissage de torero et en 1992, le rendez-vous avec la légendaire Conchita Citron, qui surgissant de 40 ans de retraite, lui donna l?alternative à Nîmes au soir de ses 28 ans. Ou encore, ses adieux au public, dans les arènes d?Arles en septembre 1999 et enfin, à Nîmes au mois de juin prochain, son grand retour "pour le plaisir" après quatre ans d?absence. Histoire de retrouver ces arènes ?où l?on vit pour de vrai, on meurt pour de vrai?? |
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