Septembre 2004

HÉRAULT

Baillargues : FGI, partenariat avec le gouvernement

FGI est le seul fabricant français de matériel informatique à participer au programme gouvernemental PAM (Plan Acquisition Média) destiné à inciter les étudiants à séquiper en ordinateurs portables, aux côtés de géants comme Apple, HP, IBM, Toshiba& Un bon coup de pub qui devrait booster les ventes de son XBook et pousser son CA au-delà des 30 millions deuors actuels. Déjà signataire en août dernier d'un contrat d'intégration OEM avec Microsoft, FGI connaît depuis sa création en 1995 une croissance soutenue que son fondateur, Stephen Mallet, explique «par linnovation des produits proposés et le service offert. Nous prospectons tous les revendeurs de France, ce qui nous permet de compter plus de 1 800 clients ». Installée dans ses nouveaux locaux à Baillargues (5 000 m2) où elle emploie 50 personnes, la société s'est enrichie d'une nouvelle entité en 2001, Yatoo, orientée vers l'ingénierie et les prestations de services.
Claret : Netia, acteur international dans l'audiovisuel

Les dirigeants et salariés de Netia ont racheté leur entreprise à son actionnaire, le groupe EVS Broadcast, avec le concours des investisseurs I-Source Gestion (France) et Mangrove Capital Partners (Luxembourg). «Nous sommes à un moment stratégique, nous allons vivre une révolution dans l'audiovisuel avec larrivée massive de lInformatique (technologies IP). Notre volonté est de faire de Netia un acteur international majeur dans ce domaine», soulignent ses dirigeants Christophe Carniel et Pierre Keiflin. Dans la foulée, ils ont conclu un rapprochement avec la société parisienne Manreo (éditeur de logiciels dans le domaine du «media asset management»). «La complémentarité entre Manreo et Netia nous permet d'offrir à nos clients des solutions plus complètes et plus intégrées». Pour le premier semestre 2004, Netia a enregistré une croissance de son CA de +24 %.
À lire aussi :
Saturargues :
le Pays de Lunel contre la décharge de l'Agglo.
St-jean-de-védas :
3 questions à Georges Morales, dirigeant de lEchelle européenne, entreprise spécialisée dans la vente de matériel destiné à "travailler en hauteur."


GARD

Nîmes : RDI poursuit sa croissance en externe

Créée en 1986, RDI s'est d'abord positionnée sur la couverture des besoins d'infrastructure (matériel, réseau..) avant d'élargir son offre grâce à des acquisitions externes qui lui ont permis de devenir le spécialiste de plusieurs métiers. Ainsi, avec le rachat de Novecom Méditerranée en 2000, puis de ICE Informatique en 2002, la société nîmoise s'est donnée les moyens de répondre aux besoins des entreprises en matière de stratégie collaborative et de gestion. L'acquisition d'Apogéa Méditerranée, en juillet dernier, est venue renforcer un peu plus son offre. «Nous entendons continuer notre stratégie de développement par croissance externe tout en privilégiant un service de proximité à forte valeur ajoutée», explique le P-DG, Jean-Pierre Virsolvy. Le groupe RDI, dont le siège est installé sur la zone franche de Valdegour à Nîmes, emploie 89 salariés et devrait réaliser, en 2004, un chiffre d'affaires de 13 millions deuros.
Beaucaire : IRM augmente sa production

Premier fabricant de mobil-homes en France (8 000 modèles sur un total de 20 000 fabriqués chaque année dans l'Hexagone), IRM (Idéale Résidence Mobile) possède quatre unités de production sur le territoire national : deux à Luçon en Vendée, siège de la société, une dans le Nord et une à Beaucaire, depuis 1998. Le marché se développant très fortement dans le Sud, où la demande explose notamment de la part des campings, le groupe a décidé d'augmenter sa capacité de production sur son site beaucairois. Investissant 1 million deuros, IRM va faire passer sa surface de 7 000 à 9 000 m2, embaucher rapidement de 10 à 20 personnes et porter sa production de 1 500 à 2 000 modèles par an. L'entreprise qui emploie, aujourd'hui, 70 salariés, envisage d'ici deux à trois ans de totaliser un effectif de 100 personnes.
À lire aussi :
Alès :
Les Pianos Pleyel jouent le renouveau.
Calvisson :
3 questions à Jean-Pierre Fourré, P-DG de RealConvergence. Un parc technologique à vocation tertiaire, devrait commencer à voir le jour début 2005 au Sud de Calvisson.


LOZÈRE

Trésor public : Le service public en question

Face au peu de fréquentation enregistrée par le Trésor Public au sein de 10 des 22 perceptions rurales de Lozère, la direction a décidé de procéder à une réorganisation du réseau départemental afin de «gérer le service en bon père de famille», selon Gérard Gaboriau, Trésorier Payeur Général de la Lozère. Au lieu d'ouvrir entre 25 et 30 h par semaine, les trésoreries seront ouvertes moins longtemps mais à des horaires stratégiques «afin de mieux répondre au besoin du public», indique le Trésor Public pour justifier cette réorganisation. Mais certains élus, syndicats ou citoyens ne lentendent pas de cette oreille : «Cest une fermeture déguisée ; il ny a décidément plus de service public ; cest un plan de démantèlement» ; dénoncent les Lozériens mécontents, élus en tête, qui sont descendus à plusieurs reprises dans la rue pour défendre les services publics et la ruralité.
Agriculture : L'inquiétude des producteurs laitiers

Malgré le récent accord national passé avec les industriels pour limiter la baisse du prix du lait, les producteurs lozériens restent inquiets sur lavenir de leur métier. Ils l'ont fait savoir aux parlementaires du département, André Chevalier, responsable de la section laitière FDSEA, exposant l'incompréhension des 650 producteurs de Lozère face à la baisse des prix alors que, partout en France, la quantité de lait produite diminue - ce qui devrait soutenir les cours. Or depuis trois ans, le prix du lait a baissé de 10%. De son côté, le consommateur continue à payer au prix fort alors que le producteur est de moins en moins rémunéré. La grande distribution est donc montrée du doigt par les producteurs laitiers. Par ailleurs, les producteurs tentent de gommer auprès du grand public l'image d'une profession soutenue par les primes, affirmant au contraire que leur souhait est de ne plus avoir daides et de pouvoir vivre dignement de leur travail.
À lire aussi :
Tourisme :
La Lozère séduit les Anglais
Mende : 3 questions à Lionel Boudoussier, patron de l'entreprise AGT (Assistance à la Gestion par Télétransmission), qui conçoit des outils de gestion informatique.


AUDE

Narbonne : Création dun pôle logistique régional

Dici juin 2007, un important pôle logistique régional de 40 000 m2 dentrepôts et 8 000 m2 de locaux destinés au secteur tertiaire, va être construit sur le site de Saint-Germain, à Narbonne. Située à un carrefour autoroutier (sortie Narbonne Sud de lA9) et ferroviaire de tout premier plan entre lEspagne et la France, cette plate-forme multi-modale est portée par un promoteur et investisseur de taille, la Compagnie Franscesca qui a déjà misé dans 350 000 m2 dentrepôts de ce type en France et à létranger. La conception a elle été confiée à une entreprise narbonnaise, DMS Ingénierie, la plus importante des trois entreprises françaises spécialisées dans la construction de ce type de bâtiment très technique. Le projet narbonnais représente un investissement de 22,5 millions deuros. A louverture du site en 2007, 120 emplois sont prévus sur la zone qui ne sera pas uniquement un lieu de stockage.
Portel-des-Corbières : Marie-Christine Goujon à la tête de la Bergerie

Le restaurant du domaine de Château Lastours (Portel-des-Corbières) a été repris par Marie-Christine Goujon, lépouse du chef étoilé de lAuberge du Vieux-Puits (Fontjoncouse). Cet événement illustre le renouveau du site qui vient dêtre racheté par Franck Allard, P-DG dAssurance Moto Verte. Déjà propriétaire dun grand cru dans le bordelais, ce dernier compte exploiter toutes les ressources du domaine : les 90 km de pistes (qui ont déjà accueilli des spéciales du Paris-Dakar), les 100 ha de vignoble et la Bergerie, dont les fourneaux étaient éteints depuis un an. Marie-Christine Goujon est donc aux manettes depuis cet été, et propose une cuisine de terroir à la sauce moderne, ainsi que quelques chefs dSuvres de son époux. Le restaurant fonctionne avec une quinzaine délèves du CAT et trois jeunes cuisiniers formés par Gilles Goujon. La carte des vins propose exclusivement les bouteilles du domaine.
À lire aussi :
Nébias :
E.C.E. reçoit le trophée de la croissance
Carcassonne : 3 questions à Olivier Debay, nouveau président du Medef Aude.


PYRÉNÉES-ORIENTALES

Céret : THT, vers un référendum ?

La grogne autour de la ligne à très haute tension (THT) ne faiblit pas. Au contraire. Après la dernière grande manifestation du mois dernier à Céret, les opposants au projet de RTE brandissent une nouvelle arme, celle du référendum. C'est le collectif «No gracies» («Non merci») qui a proposé de consulter ainsi les habitants des P.O. Les porte-paroles de l'association ont sollicité les maires par courrier afin qu'ils débattent de cette idée en conseil municipal. Question proposée : «Êtes-vous pour ou contre le passage de la THT sur votre territoire ?» Difficile de faire plus simple. Christian Bourquin, président du Conseil général, s'est rapidement déclaré favorable à cette initiative : «Je suis tout à fait d'accord avec l'organisation d'un référendum (qui) au moins barrera la route à tout projet de THT, quel qu'il soit.» Les «anti» auraient-ils trouvé l'arme absolue contre la THT ?
Perpignan : Une nouvelle place Arago pour 2005

Après l'aménagement du parking aérien de la dalle Arago, c'est au tour de la place du même nom de faire peau neuve. Au menu du relookage : la «mise à niveau» de la place (suppression des marches), la pose d'un revêtement de granit rose, la création d'une fontaine sèche et le déplacement de la célèbre statue de François Arago. Les quelques places de stationnement qui se trouvaient là seront supprimées, le but avoué de la municipalité étant de rendre l'espace aux piétons. Les travaux qui ont déjà débuté s'achèveront en avril prochain. Coût de l'opération : 1,5 million d'euros.
À lire aussi :
Claira : Leroy-Merlin demande 10 500 m2.
Perpignan : 3 questions à Olivier Créange, propriétaire de la boutique de prêt-à-porter Créange. Associé à Jean-Pierre Joffre (Créapolis-B&O), il a racheté la galerie Centre-Ville à Perpignan pour 2,3 millions d'euros. Un espace commercial de 2 000 m2 va donc renaître, à deux pas des nouvelles Dames de France...