Audit : le TGV avance à petits pas
Le rapport d?audit sur les projets d?infrastructures de transport, demandé par le gouvernement, suscite des réactions contradictoires. Parmi les priorités, le rapport cite le contournement TGV de Nîmes et Montpellier car ?la ligne existante est proche de la limite de capacité?. Le projet pourrait toutefois prendre deux ans de retard (mise en service probable en 2010), en raison du bouclage financier du dossier. La ligne mixte fret Perpignan-Figueras est aussi classée parmi les projets urgents (mise en service possible en 2007). En revanche, la liaison Perpignan-Montpellier est qualifiée de ?réalisation plus lointaine?. Réaction de Christian Bourquin, président des P.-O. : ?Ce projet est le grand oublié de l?audit?, il ne devrait pas se concrétiser avant 2015. Reste que l?audit n?est qu?un document de travail, ?une première étape?, rappelle Gérard Maurice, président de la FRTP, qui attend le feu vert pour le lancement du chantier sur Nîmes-Montpellier, susceptible de créer plus de 700 emplois. Les choix du gouvernement, et surtout les options de financement, devraient être arrêtés en mai. D?ici là, les décideurs de la région doivent maintenir la pression pour convaincre que notre économie a besoin, plus que d?autres, de ces investissements.
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 Un début d?année économique morose s Gérard Borras, président de la CCI de Montpellier, a présenté mi-mars un ?tableau de bord de l?économie locale? qui reflète une conjoncture dégradée depuis fin 2002. Les résultats sont mauvais pour le tourisme (baisse de 5,3 % du nombre de visiteurs en 2002), le BTP (inquiétudes liées à la baisse des autorisations de programmes) et le chômage, qui remonte (+ 4,4 % en déc. 2002) sur le territoire montpelliérain du fait du ralentissement de l?activité et de la hausse de 9% des défaillances d?entreprises. Une morosité liée en grande partie au contexte international, ?mais ne succombons pas au misérabilisme? a demandé Gérard Borras qui veut voir dans certains bons indicateurs des raisons d?espérer. Parmi eux : la hausse des crédits à l?habitat et l?augmentation d?activité à l?aéroport de Fréjorgues (+1,3 % sur l?ensemble de 2002, mais déjà + 11,6 % en janvier et février), grâce à la participation active d?Air Littoral, de Ryanair et de British Airways.
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 Odysseum : la Faduc atteint son but Alain Simon jubile. Le président de la Faduc, association de commerçants du centre-ville de Montpellier qui se bat contre le projet municipal de complexe ludico-commercial, a de quoi afficher sa satisfaction. Son recours déposé contre le POS (Plan d?occupation des sols) a été suivi par le tribunal administratif qui a prononcé son annulation le 11 mars. ?C?est un moment historique à l?échelle de Montpellier?, soulignait-il. Du côté de la mairie, on voulait minimiser l?impact du jugement. ?Cette annulation est loin d?être catastrophique?, indiquaient les services du maire, ajoutant que les grands projets lancés aux quatre coins de la ville ne seraient pas remis en cause. Mais pour le complexe Odysseum lui-même, les choses vont traîner encore un peu plus en longueur. Y compris pour la partie ludique dont le maire Georges Frêche prévoyait l?achèvement d?ici à la fin de l?année. Quant aux surfaces commerciales, la copie est à revoir?
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 Le FISE quitte Palavas pour Grammont A l?occasion de sa 7e édition, du 17 au 21 avril 2003, le Festival International des Sports Extrêmes (FISE) quitte Palavas pour investir l?espace de Montpellier Grammont. Du coup, il se repositionne sur les seuls sports urbains. Fini les démonstrations de kiteboard, flyfish, wakeboard et autres disciplines nautiques. Une déception pour les amateurs de ?fun aquatique?. Pourtant, ?la notoriété du Fise ne s?est pas construite sur les sports d?eau mais sur les compétitions à haut niveau de BMX, skate et roller. Ce sont elles qui drainent des participants du monde entier et un très nombreux public (plus de 200 000 spectateurs sur dix jours l?an dernier) que nous ne pouvions plus accueillir dans de bonnes conditions à Palavas?, répondent les organisateurs. Avec 8 ha et 12 000 places de parking, le FISE 2003 se donne tout de même pour ambition de transformer Grammont en ?Woodstock? de la glisse? urbaine.
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 Flyeco se rapproche du tarmac nîmois Si les premiers Boeing 737-300 de Flyeco ne devraient apparaître dans le ciel français que dans quelques mois, guerre en Irak oblige, l'arrivée de la première compagnie low-cost française serait une véritable aubaine pour l'aéroport de Nîmes. En effet, depuis plusieurs semaines, le cabinet de Jean-Paul Fournier est sur le pont et met tous les atouts de Nîmes dans la balance pour que Flyeco implante son siège social dans la capitale gardoise. A l?heure où nous mettions sous presse, les négociations étaient toujours en cours, mais selon un proche du dossier ?Nîmes a de fortes chances d?accueillir les 50 salariés qui travailleront au siège de la compagnie?. Pour les partenaires qui financent l'aéroport de Nîmes, Flyeco est une éclaircie dans un ciel tourmenté. Après les incertitudes qui planaient sur le maintien de la liaison Nîmes-Paris assurée par Air Littoral*, la plate-forme semblait même en sursis. D?autant plus qu?en 2002, la fréquentation était en chute libre avec 30 % de passagers en moins par rapport à 2001. Flyeco est une SAS dont 64 % du capital sont détenus par ses membres fondateurs, dont Eric Chambard (fondateur d'Air Saint-Tropez), Xavier Drôme (ancien DG de CAP qui assurait le transport de fret postal de colis pour la société Extand) et François Lannou (ancien président d'une entreprise de service dédiée à l'environnement). Les 36 % restants sont détenus par des investisseurs privés. Ainsi, Nîmes, Carcassonne et Perpignan pourraient être reliés à Paris, Rome, Francfort, Pescara et certaines métropoles françaises. La stratégie de Flyeco va s?appuyer sur une politique tarifaire compétitive avec, dès la première année, des trajets proposés à 15 euros !
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 Montpellier mise sur les pépinières Sortie de terre voilà quinze ans au Nord de Montpellier, la première pépinière d?entreprises, Cap Alpha, a fait la démonstration de son efficacité : 300 entreprises high-tech créées et 5 000 emplois directs ou indirects générés. Un succès qui oblige à pousser les murs pour répondre à la demande. D?où la volonté de l?Agglo de mettre sur pied d?autres structures pour accueillir les porteurs de projets. Cap Omega, dont la première pierre a été posée le 20 mars par George Frêche et le préfet Francis Idrac, ouvrira ses portes au printemps 2004. Spécialisée dans les technologies de l?information et de la communication, cette nouvelle pépinière proposera 5 300 m2 de surface, dans le parc Eureka, au Millénaire. Cap Gamma, lancée le 27 mars, sera quant à elle réservée à la chimie du médicament et implantée sur le parc Euromédecine.
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 Baillargues à l?heure du numérique Permettre à tous d?avoir accès au réseau numérique, c?est l?objectif du maire, Jean-Luc Meissonnier qui lance quatre opérations simultanées destinées à faire de Baillargues une ville branchée : création d?un centre multimédia, équipement et raccordement des classes du groupe scolaire ?réseau des écoles?, modernisation des services de la ville et mise en place d?une boucle locale qui interconnecte l?ensemble des utilisateurs publics. D?un coût total de 342 552 euros, cette démarche est menée grâce au concours de la Région qui a versé 144 826 euros et de l?Etat (106 714 euros ). L?inauguration a eu lieu le 20 mars en présence de Jacques Blanc et du recteur de l?Académie de Montpellier
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En bref 3 millions d?euros
C?est le montant du crédit complémentaire accordé à la Lozère par le gouvernement. Des sommes destinées à ?accompagner le développement touristique et économique, ainsi que pour aider la filière bois?, a annoncé J.-P. Delevoye, ministre de l?Aménagement du territoire, lors de son passage à Mende, le 14 mars.
43,6%
C?est le taux de présence des femmes dans l?activité économique régionale. Un chiffre qui progresse, puisqu?il n?était que de 28 % en 1975, mais qui reste encore inférieur à la moyenne nationale (48,7 %).
Espace Composite
L?entreprise lunelloise spécialisée dans la fabrication de mâts en carbone, Espace Composite, est contrainte de réduire la voilure compte tenu de ses difficultés financières. Une partie du personnel, ainsi que la production des grands mâts, avec lesquels elle s?est bâtie sa réputation, ira à Lorient, où l?entreprise possède une 2e unité de fabrication.
Une nouvelle AOC
Quatorze ans d?efforts et au bout la récompense : l?INAO (Institut National des Appellations d?Origine) a donné le feu vert qui va permettre aux vignerons installés sur les communes de Collioure, Banyuls, Port-vendres et Cerbère de faire entrer leurs vins blancs dans la catégorie très prisée des AOC. Pour cela, il leur faudra produire un vin à partir de grenaches (70 % minimum de l?encépagement), complété de macabeu, de vermentino, de roussanne, de marsanne? Le titre alcoolémique devra être au minimum de 12 % et le rendement ne pas dépasser 50 hl/ha.
Rouleau-Guichard
Coup dur pour l'emploi à Castelnaudary. La direction du groupe toulousain Rouleau-Guichard vient d?annoncer qu'elle allait fermer son site chaurien. Cette décision entraîne le licenciement de 95 salariés. Pour le P-DG de l'entreprise, Alain Rouleau, cette décision intervient alors que l?industrie française doit affronter une concurrence de plus en plus rude, en provenance de pays comme la Tunisie, la Roumanie, l'Inde, le Bangladesh et le Pakistan
Bravo !
Les Transports Capelle (Saint-Hilaire-de-Brethmas, Gard) ont reçu le Prix national du transporteur de l?année, organisé par l?Officiel des transports. C?est la première fois qu?une entreprise régionale se distingue de la sorte. Mais il faut dire que Capelle n?est pas une société comme les autres. Forte de 300 salariés, elle s?est spécialisée dans le transport d?exception. C?est elle qui a été choisie pour transporter les pièces du futur A 380 de Bordeaux à Toulouse, elle encore qui a été sollicitée pour s?occuper du transport des éléments du tablier du viaduc de Millau. Un vrai poids lourd du transport !
Bronca !
L?entreprise Dell (Montpellier), après s?être séparée de son directeur général et de son directeur des ressources humaines en janvier, envisage des possibilités de délocalisation en Afrique du Nord ou ailleurs. Son histoire avait pourtant bien commencé à Montpellier puisqu?elle arrivait en mettant sur la table près de 1 000 emplois. L?Etat, la Région, le Département et le District d?alors n?avaient pas lésiné sur les aides : 4,1 millions d?euros. Mais pour des raisons de coûts, les mêmes qui lui avaient fait quitter la région parisienne en 1999, Dell pourrait une nouvelle fois déménager, laissant les employés sur le carreau. Alors que ses résultats n?ont jamais été aussi bons?
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