Janvier 2003
Sète veut la prochaine Coupe de l’America
Si le défi Suisse devait l’emporter le 1er mars prochain devant l’équipage Néo-Zélandais tenant du titre, la ville de Sète se déclare candidate à l’accueil de l’organisation des épreuves de la prochaine édition de la Coupe de l’America et de la Coupe Louis-Vitton. En cas de victoire du bateau helvétique, celui-ci deviendrait en effet organisateur de la prochaine édition. Or le règlement veut que le vainqueur défende son titre sur le plan d’eau qui lui sert de camp de base. On se souvient à ce propos que les Suisses du Team Alinghi se sont entraînés au large de l’Ile Singulière en 2001. "A Sète, ils sont un peu comme chez eux et nous pouvons concevoir un site sportif et d’accueil sur mesure, capable aussi de recevoir des milliers de visiteurs", commente le maire François Commeinhes. Ce dossier est appuyé par la région Languedoc-Roussillon. Il a déjà été présenté au ministre des Sports, Jean-François Lamour, par Jacques Blanc.
Port-la-Nouvelle veut attirer les croisières
Pour que la croisière s’amuse à Port-la-Nouvelle, la CCI de Narbonne a entamé depuis plus d’un an des démarches afin d’accueillir des paquebots en escale. Avec ses homologues de Sète et de Port-Vendres, et l’appui du Comité régional du tourisme, elle a mis en place un Comité de liaison qui regroupe les ports d’escales maritimes de la région. Cette démarche a débouché sur la création d’une brochure présentant les caractéristiques des trois ports. Ce document va d’ailleurs être remis aux principaux armateurs et compagnies maritimes lors du prochain salon mondial de la croisière, le Seatrade, qui a lieu en mars à Miami. Sur place, c’est l’office de tourisme de Carcassonne, qui bénéficie d’une forte notoriété auprès de la clientèle américaine, qui représentera les trois ports.
Marcoule : les écologistes répondent présents !
Dès le début de l'enquête publique, ouverte sur la demande d'Areva, le géant français du nucléaire qui souhaite porter la production de son usine Mélox de Marcoule de 101 à 145 tonnes, les réactions ne se sont pas fait attendre. Jean-Claude Blau, porte-parole régional des Verts, a dénoncé "un mauvais coup fait au Gard". Silvain Pastor, secrétaire départemental des Verts du Gard et conseiller municipal de Nîmes, est aussi monté au créneau : "Toute concentration supplémentaire de ce type de combustible nucléaire pose problème. Sans compter qu’on entend parler de la tentative de réouverture du réacteur Phénix." S’agissant de l'enquête publique, Silvain Pastor se montre réservé : "Les Verts sont pour le débat démocratique, mais cette enquête est réalisée avec les populations locales, dont beaucoup vivent du nucléaire. Du coup, on peut se demander si les dés ne sont pas pipés par avance." De son côté, Yannick Rousselet, directeur "campagne nucléaire" de Greenpeace France, précise que son association "sera présente durant toute l’enquête (jusqu’au 8 mars). Mais on ne se contente pas de cela. Nous avons fait des prélèvements sur le site avec l'aide de la CRIRAD (commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité), et les résultats des analyses scientifiques seront connus vers la mi-février. En ce qui concerne l’usine, une étude sera aussi entreprise pour savoir si elle ne présente pas de dangers. À cette fin, une étude sismologique du terrain sera réalisée prochainement".
André Vézinhet claque la porte de BRL
La recapitalisation de la compagnie nîmoise Bas-Rhône Languedoc (BRL), indispensable pour assainir le bilan du groupe, a conduit à la démission d’André Vézinhet, président du conseil de surveillance depuis 2001. Un départ prévisible après la bataille qui l’a opposé à Jacques Blanc sur le niveau de participation de la Région et qu’il a perdu, cette dernière étant devenue l’actionnaire principal avec 32,66% des parts. Parti "la tête haute", André Vézinhet s’en est pris à l’Etat "qui n’a pas respecté ses engagements et n’a pas permis de maintenir les équilibres entre les différentes collectivités". Pour le remplacer, le conseil de surveillance a élu Georges Dutruc-Rosset, ingénieur général du génie rural, des eaux et forêts, ancien directeur de cabinet de Philippe Vasseur, ministre de l’Agriculture. Un choix qui va dans le sens souhaité par le président du Conseil régional qui ne voulait pas d’un politique à la tête de la société et poussait à l’élection de M. Dutruc-Rosset.
Satujo signe avec Disneyland
L’entreprise alésienne Satujo, spécialiste des solutions gonflables anti-accidentelles, a signé un contrat avec le parc Disneyland (Marne-la-Vallée). Explication du savoir-faire de Satujo par M. Gopfert, responsable du marketing : "Nous faisons pour l’industrie et les travaux publics des canalisations en béton que l’on coule en utilisant un boudin gonflable en caoutchouc. On conçoit aussi des barrages fixes ancrés dans le lit des rivières. Des boudins flexibles qui ont permis de contenir la montée du Gardon d’un mètre lors des inondations à Alès". Satujo peut aussi réaliser des barrages anti-marée noire, bien que ce ne soit pas sa spécialité. C’est du reste une canalisation (un obturateur de 2,20 mètres de diamètre) contre les rejets accidentels que la société va installer au royaume parisien de Mickey.
Gérard Lannelongue, président du Medef LR, au Medef national
Responsable d’un groupe de formation privé implanté sur le parc Euromédecine, Gérard Lannelongue a été élu administrateur de l’Union patronale de Montpellier en 1985. En 1996, il prend la présidence de cette structure qu’il transforme, dès 1999, en Medef Hérault Montpellier. Fortement impliqué dans la cause patronale, il passe de l’échelon départemental à l’échelon régional. En 1997, il entre au bureau du Medef Région dont il devient vice-président délégué en 2000, puis président en 2002. "Je me suis attaché à changer un certain nombre de choses, avec la mise en place d’une ligne de communication différente, l’instauration d’un travail sur les mandats et la volonté d’un rapprochement avec le Medef national", explique-t-il. Des initiatives qui lui valent une nouvelle ascension, nationale cette fois. Ce dont il se félicite, d’autant qu’il est le premier, dans la région, à accéder à de telles responsabilités. "M. Seillère m’a chargé des relations avec l’Association des Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises. Je vais aussi représenter la région, son tissu de petites entreprises et les branches professionnelles". Elu pour 3 ans, M. Lannelongue va devoir partager son temps entre son mandat régional, ses obligations parisiennes et son entreprise montpelliéraine.
En bref
15
C’est le nombre d’unités de fabrication dont dispose désormais le groupe perpignanais Cantalou, après le rachat d’une usine du chocolatier anglais Cadbury, implantée à Villeneuve-d’Ascq (Nord). Numéro un en France, Cantalou-Cémoi emploie 2 750 personnes (250 à Perpignan), produit 200 000 T de chocolat et réalise un CA consolidé de 400 millions d’euros.

1 million d’euros
C’est le montant de la levée de fonds réalisée par Racing-Live, spécialiste de l’information en ligne sur les sports mécaniques. Pour viser le retour à l’équilibre, l’entreprise montpelliéraine table sur la signature de deux contrats avec Renault FI et Michelin, la création récente d’un nouveau site consacré au tout-terrain (raid-live.com) et une probable version japonaise de F1-Live.com.

Jacques Blanc
Si la perspective des Régionales de 2004 agite déjà les esprits, dont celui du maire de Montpellier qui s’est déclaré partant, Jacques Blanc, lui, s’amuse à entretenir le suspens. Il avance deux raisons pour justifier son attente : l’annonce des futures modalités de la loi électorale et la qualité des transferts de ressources à venir avec la décentralisation. Si toutes les conditions sont réunies, ses envies de récidiver seront "brûlantes"…

Marie Sara
C'est officiel, Marie Sara sera de retour dans les arènes. Puis, un passage en Espagne pour poursuivre sa préparation, c'est le 9 juin à Nîmes que la rejoneadora entamera cette deuxième carrière, après ses adieux en 1999. Après ce sera Dax, Bayonne ou Arles. À 34 ans, Marie Sara reste le professionnel taurin le plus célèbre de France. Dans son sillage, elle emmène la foule d'aficionados conquise par sa grâce. Renseignements et réservations au 04 66 02 80 80.

Corbières
Un nouvel AOC ? Depuis 1985, les viticulteurs de Boutenac attendent le classement de leur terroir en AOC. Une étape décisive vient d’être franchie avec le lancement par l’INAO de la délimitation des parcelles qui pourront prétendre à la hiérarchisation.

Wany Robotics
Wany Robotics, qui va quitter Cap Alpha pour le Millénaire à Montpellier, a concrétisé une nouvelle levée de fonds de plusieurs millions d’euros. De quoi permettre à cette société, concepteur de solutions robotiques, de se développer sur un marché mondial en plein essor dans les secteurs de l’électroménager et des jouets. Après avoir lancé son dernier robot mobile en Amérique du Nord en janvier, Wany table sur Noël 2003 où les premiers jouets dotés de sa technologie feront leur apparition.

PH Diagnostics
PH Diagnostics, société montpelliéraine spécialiste du développement d'automates de diagnostic médical en biologie vétérinaire, a signé un contrat de commercialisation exclusif avec Centravet, première centrale d'achat vétérinaire de France. La technologie développée permet aux praticiens d’équiper leur cabinet d'un laboratoire complet "grâce auquel on peut faire des analyses en moins de dix minutes, ce qui permet un gain de temps et d'argent, en évitant l'étape fastidieuse et coûteuse chez le biologiste", explique M. Daurenjou, P-DG de PH Diagnostics. Créée en octobre 2002, déjà forte de clients en Belgique, Hollande, Algérie et Turquie, la société affiche un CA de 1 million d’euros et son effectif va passer courant 2003 de 8 à 13 salariés.

Depardieu à Aniane, un goût de bouchon ?
L’arrivée médiatique de Gérard Depardieu à Aniane (Hérault) masque peut-être le plus beau loupé de la filière viticole. La guerre froide appliquée à la viticulture n'a pas fini de secouer l'économie régionale…

Air Littoral a quitté la zone de turbulences
Après de bons résultats en 2002, la compagnie de Marc Dufour cherche à finaliser l’arrivée d’un investisseur dans son capital. Parallèlement, elle inaugure mi-février deux nouvelles dessertes vers Casablanca et Oran.